La réponse est « non » bien évidemment. Il n’est pas nécessaire d’être riche à millions pour envisager de faire des placements dans l’immobilier. Pour autant, l’opération n’est pas non plus accessible à tous les profils. L’investisseur doit respecter quelques critères pour pouvoir se lancer.
Immobilier : quel profil type d’investisseur ?
L’immobilier reste le mode d’investissement privilégié des Français. Une étude menée en 2018 par un grand organisme de financement d’opération immobilier a dévoilé l’engouement pour ce mode de placement. Plus de 68% des personnes ayant participé à l’enquête ont déclaré préférer l’immobilier à l’épargne-sécurisée, l’assurance-vie ou les marchés financiers. En l’espace de 5 ans c’est-à-dire entre 2013 et 2018, les logements construits sont passés de 13,4% à 15,5%. Un des plus gros avantages de l’immobilier est qu’à l’inverse des idées reçues, il n’y a pas que les riches qui peuvent investir. Toute personne lambda a la possibilité de placer ses pécules dans la pierre, à condition de respecter les critères suivants : avoir un taux d’endettement bas, des revenus réguliers, une situation professionnelle stable, une bonne capacité d’épargne et aucun découvert ni incident de paiement. Grâce aux nombreuses statistiques et études réalisées dans le domaine immobilier, les spécialistes ont réussi à dresser le profil type d’un investisseur. Sans surprise, pas de ploutocrate en vue. Un investisseur de biens locatifs est celui dont le foyer a des revenus moyens annuels de 70 000 euros, est âgé de 45 ans et a une situation familiale, professionnelle et financière stable.
Acheter un bien sur crédit : les règles d’or
D’après des sites comme L’édito de l’Immobilier, emprunter pour acheter est avantageux à bien des égards. L’opération permet de tirer profit de l’effet de levier immobilier. On entend par « effet de levier », le fait de recourir à l’endettement pour booster la capacité d’investissement. Ou comment acheter un bien de 500 000 euros avec seulement une épargne de 50 000 euros ?
L’immobilier représente un placement de choix, car il permet de se constituer un patrimoine, de bénéficier d’un revenu complémentaire pour la retraite et de jouir de certains avantages fiscaux. Cependant, pour que l’investissement soit aussi fructueux, encore faut-il bien s’y prendre. Car n’oubliez pas qu’en plus, vous allez vous endetter. Il n’est donc pas question de se lancer dans un projet aux contours hasardeux.
La première règle d’or n’est autre que l’emplacement. Que vous convoitiez un appartement ou une maison à la montagne, à la campagne ou à la mer, prenez en compte sa situation et son accessibilité. Il faut que vous puissiez trouver facilement des locataires pour éviter les vacances locatives à l’origine de grosses pertes ou pour faciliter la revente plus tard.
Ensuite, faites le point sur les frais d’entretien. Entre l’isolation, la rénovation ou les remises aux normes, ils peuvent très vite grimper et vous dépasser. D’après les spécialistes, ils représentent entre 1 et 3% dede la valeur du bien.
Enfin, du point de vue fiscal, sachez que l’acquisition d’un bien locatif ne fait l’objet d’aucune aide de l’État. Faites une croix sur les PTZ et autres subventions. Il ne vous reste plus qu’à miser sur les dispositifs de défiscalisation de type Pinel, Censi-Bouvard et équivalents.